De la bouche du prophète sort une belle image de qui est Dieu et de qui nous sommes :
« C’est toi, SEIGNEUR, notre Père, Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face. Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice… C’est toi notre Père, nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main. » Isaïe 63, 16-19 ; 64, 2-7 ( Extraits )
Nous sommes créés par Dieu qui nous a façonnés comme un potier façonne sa poterie. Mais la poterie se brise parfois. Nous sommes brisés et Esaïe prie pour que Dieu vienne à nous et nous guérisse de nos cassures.
Nous sommes brisés et malgré nos meilleurs efforts, il y a des choses dans la vie que nous ne pouvons tout simplement pas réparer par nous-mêmes. Seul celui qui nous a fait peut nous reconstruire. Saint Paul dit que Dieu en envoyant Jésus-Christ habiter parmi nous a commencé à guérir la famille humaine.
La guérison a commencé il y a longtemps dans une petite ville près de Jérusalem et elle doit se poursuivre ici dans nos villes près de chez vous et près de chez moi.
Cette guérison ne peut commencer que si vous et moi sommes assez courageux pour mettre des mots sur ce qui est cassé.
Peut-être pouvons-nous nous demander ce qui dans nos vies et dans nos relations est brisé. Qu’est ce qui dans mes actions quotidiennes, dans mon corps, dans mon cœur, dans mes espérances est cassé ?
Il y a tant de choses cassées autour de moi, dans nos sociétés, dans notre monde !
C’est précisément pourquoi nous avons l’Avent et Noël et Pâques. Les Chrétiens, savent que notre guérison personnelle et communautaire se produit à travers la lumière et l’évangile d’une seule personne : Jésus le Christ.
Esaïe dit que Dieu rencontre ceux qui font ce qui est juste. Cela pourrait signifier résister au consumérisme, à l’envie d’acheter beaucoup trop, manger beaucoup trop, ou en faire beaucoup trop, mais plutôt porter attention à ceux qui en ont le plus besoin et faire une différence pour ceux qui vivent l’expérience cruelle de la rupture.
Sur la croix, Christ a été brisé mais Christ n’est pas resté brisé et il veut nous guérir.
Dieu est le potier et il veut notre guérison. Sommes-nous prêts à la recevoir ?
R. Falo
Photo by Quaid Lagan
Le blog de Richard Falo 
Merci Richard, pour les mots de cette invitation à changer notre regard sur nos cassures. Et celles des autres.
Merci de nous, me rappeler l’existence de Dieu potier.
Encore et toujours .-)
Paix et bien.
Angela
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Merci pour cette méditation sur le fait d’être cassé. Un cancer du sein il y a 2 ans, cassé le col du fémur deux mois plus tard, aujourd’hui cancer de l’utérus grade 3. Je viens d’être opérée, coupée dans le sens de la longueur de haut en bas. Dieu est présent en Jésus-Christ, il me soigne, me guérit par les mains des chirurgiens et par la prière de tous mes amis. Christ est présent, il m’accompagne tous les jours de ma vie. Merci à vous pour ce beau texte
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Hello Angela,
suis heureux que ce texte trouve un écho chez toi,
amicales salutations
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Salut Richard, tes textes me poussent toujours à avoir un petit peu de réflexions. Ce texte sur les poteries brisées me fait penser que les brisures sont aussi une division en soit, s est par le mot division que l’on nomme aussi celui qui genere le mal je crois. Le Seigneur, d après ce que j ai compris souhaite réunir et réconcilier. C est l inverse de la brisure. A bientôt Richard en espérant te relire bientôt.
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Hello Alex,
c’est exactement cela, l’apparition du mal dans la genèse se traduit par des divisions dés le début: division entre Dieu et l’homme, Adam et Eve et surtout division d’avec toute la biosphère !
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