Lors d’un récent colloque de pasteurs et diacres de notre Église, une collègue mentionnait que lors de la première Sainte Cène post Covid les morceaux de pain préparés correspondaient exactement au nombre de participants.
Un quasi-miracle comprenait-on, qui validait le bien-fondé de la reprise de la communion.
Ce n’est qu’un des nombreux exemples qui lient causes et correspondances.
Une manière d’induire qu’un fait confirme une croyance. Pour certains superstitieux un chat noir croisant votre chemin, casser un miroir ou négliger de suivre les instructions d’une chaîne de lettres, vous portera malheur. Certes, il est plus prudent d’éviter les pots de peintures ou marteaux échappant des mains de celui qui est sur l’échelle, je le concède et si je concède que la prudence est conseillée en toutes situations, ce dont je suis certain c’est que nous évoluons beaucoup dans l’interprétation des faits en fonction de ce qui nous arrange ou ce qui nous a été inculqué.
Selon un récent sondage Angus-Reid sur la religiosité au Canada, 73 % des évangéliques au Canada affirment vivre régulièrement la présence de Dieu.
Parmi les personnes qui nient tout engagement religieux, 78% disent ne jamais ressentir la présence de Dieu.
Leur appartenance religieuse, ou leur absence, affecte-t-elle leur conscience de Dieu, ou est-ce que leur expérience de Dieu, ou son absence, déterminent leur interprétation ?
L’enquête n’a pas tenté de le définir se bornant à simplement noter la correspondance.
Ce sondage me ramène à mes nouvelles lunettes de soleil polarisées. Quand je les porte elles accentuent les contrastes et les couleurs et c’est stupéfiant. Je me dis que dans bien des domaines chacun voit le monde au travers des lunettes qu’il porte.
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Richard Falo
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